reçu de la liste de diffusion iacam:
"Frichards sur le parking, la lutte s’organise ! >> Récapitulatif !
6 janvier 2011
Comme vous le savez surement un incendie a ravagé une partie de nos
locaux il y a peu… et donc notre voix fut portée par d’autres canaux …
mais dès aujourd’hui vous pouvez à nouveau suivre les aventures
resoparking sur le blog
Récapitulatif :
Dans la nuit du 19 au 20 décembre, un incendie dont la cause reste a
identifier à ravagé 2000m² du site de la friche RVI, lieu autogéré
pluridisciplinaire et unique qui pendant 8 ans a accueilli nos
pratiques, nos rêves et nos vies.
Dans les heures qui ont suivi le sinistre, un important dispositif
policier a bouclé le site, matraques à la main, pendant que les
commissions d’experts envoyées par le grand lyon, propriétaire du
site, posaient un arrête de péril sur toute la friche, interdisant
toute utilisation des 33 000 metres carrés qui n’ont pas été détruits…
De nos affaires, créations, matériaux et outils, nous n’avons pu
récupérer que le strict minimum, sous l’étroite et insupportable
surveillance de la flicaille. Les portes se sont fermées dernière
nous, soudées au fur et a mesure que les derniers camions sortaient.
Cet incendie en arrange plus d’un.e: une procédure d’expulsion était
en cours depuis cet été, et la mairie blessée dans son orgueil n’avait
toujours pas digérée que la mobilisation des frichard.e.s ait pu
arracher un délai de 6 mois à un tribunal particulièrement clément. De
même, la promotion immobilière rode autour de ce site gigantesque, en
partie classé, dans un quartier en pleine restructuration. D’ailleurs
ce 5 janvier on a vu apparaître Rue Feuillat un permis de démolir
signé le 17 décembre…
Depuis ce 20 décembre nous voilà exilé.e.s sur notre parking, avec
charrettes et camions, casseroles et bidons, chiens et chats, et comme
les chantiers collectifs tiennent chaud, nous avons rebati.e.s une
miette de friche a l’ombre de notre vieille usine maintenant
silencieuse. Nous essayons d’y rebâtir un avenir sur les cendres, car
nous ne souhaitons pas en rester là. On ne peut ignorer la manière
étrange dont résonne ensemble cet incendie, la menace de la loi LOPPSI
et notre nouveau village de camions et de cabanes, que nous voudrions
une occupation de l’espace publique.
Nous sommes convaincu.e.s que la période est cruciale et que si nous
n’agissons pas maintenant nous le regretterons amèrement, nous ne
voulons pas que le déchirement que nous avons vécu.e.s a voir nos vies
détruites par les flammes et piétinées par les bottes des keufs soit
peine perdue et fasse les beaux jours des promoteurs immobilier qui
transforment nos villes en prisons.
Peu à peu, le camp s’est ‘organisé et aurait voulu proposer des
activités publiques, remettre en route certains ateliers et intercaler
des temps de réunion pour définir la suite, que l’on voudrai aussi
flamboyante que la nuit où nous avons du quitter notre lieu de vie et
d’échange.
Entre-temps, nous avons besoin de soutien humain et matériel, et
invitons cordialement au peuplement de notre nouvelle petite zone de
non droit, accès à l’eau et à l’électricité aléatoire,
vue privilégiée sur 8 ans de graff sur les murs, abondance de bouffe
de récupe et de chaleur humaine autour des braséros.
Ramenez vos moufles et vos pieds de biche !!
Plus d'info et de la fraiche sur http://reso.dontexist.org
Merci aux copains qui se reconnaitront pour leur solidarité !!!"
L'adresse : parking du 84 avenue Lacassagne à Lyon.
ils ont fait une jolie affiche, mais je ne sais comment insérer l'affiche sur ce forum.
"Frichards sur le parking, la lutte s’organise ! >> Récapitulatif !
6 janvier 2011
Comme vous le savez surement un incendie a ravagé une partie de nos
locaux il y a peu… et donc notre voix fut portée par d’autres canaux …
mais dès aujourd’hui vous pouvez à nouveau suivre les aventures
resoparking sur le blog

Récapitulatif :
Dans la nuit du 19 au 20 décembre, un incendie dont la cause reste a
identifier à ravagé 2000m² du site de la friche RVI, lieu autogéré
pluridisciplinaire et unique qui pendant 8 ans a accueilli nos
pratiques, nos rêves et nos vies.
Dans les heures qui ont suivi le sinistre, un important dispositif
policier a bouclé le site, matraques à la main, pendant que les
commissions d’experts envoyées par le grand lyon, propriétaire du
site, posaient un arrête de péril sur toute la friche, interdisant
toute utilisation des 33 000 metres carrés qui n’ont pas été détruits…
De nos affaires, créations, matériaux et outils, nous n’avons pu
récupérer que le strict minimum, sous l’étroite et insupportable
surveillance de la flicaille. Les portes se sont fermées dernière
nous, soudées au fur et a mesure que les derniers camions sortaient.
Cet incendie en arrange plus d’un.e: une procédure d’expulsion était
en cours depuis cet été, et la mairie blessée dans son orgueil n’avait
toujours pas digérée que la mobilisation des frichard.e.s ait pu
arracher un délai de 6 mois à un tribunal particulièrement clément. De
même, la promotion immobilière rode autour de ce site gigantesque, en
partie classé, dans un quartier en pleine restructuration. D’ailleurs
ce 5 janvier on a vu apparaître Rue Feuillat un permis de démolir
signé le 17 décembre…
Depuis ce 20 décembre nous voilà exilé.e.s sur notre parking, avec
charrettes et camions, casseroles et bidons, chiens et chats, et comme
les chantiers collectifs tiennent chaud, nous avons rebati.e.s une
miette de friche a l’ombre de notre vieille usine maintenant
silencieuse. Nous essayons d’y rebâtir un avenir sur les cendres, car
nous ne souhaitons pas en rester là. On ne peut ignorer la manière
étrange dont résonne ensemble cet incendie, la menace de la loi LOPPSI
et notre nouveau village de camions et de cabanes, que nous voudrions
une occupation de l’espace publique.
Nous sommes convaincu.e.s que la période est cruciale et que si nous
n’agissons pas maintenant nous le regretterons amèrement, nous ne
voulons pas que le déchirement que nous avons vécu.e.s a voir nos vies
détruites par les flammes et piétinées par les bottes des keufs soit
peine perdue et fasse les beaux jours des promoteurs immobilier qui
transforment nos villes en prisons.
Peu à peu, le camp s’est ‘organisé et aurait voulu proposer des
activités publiques, remettre en route certains ateliers et intercaler
des temps de réunion pour définir la suite, que l’on voudrai aussi
flamboyante que la nuit où nous avons du quitter notre lieu de vie et
d’échange.
Entre-temps, nous avons besoin de soutien humain et matériel, et
invitons cordialement au peuplement de notre nouvelle petite zone de
non droit, accès à l’eau et à l’électricité aléatoire,
vue privilégiée sur 8 ans de graff sur les murs, abondance de bouffe
de récupe et de chaleur humaine autour des braséros.
Ramenez vos moufles et vos pieds de biche !!
Plus d'info et de la fraiche sur http://reso.dontexist.org
Merci aux copains qui se reconnaitront pour leur solidarité !!!"
L'adresse : parking du 84 avenue Lacassagne à Lyon.
ils ont fait une jolie affiche, mais je ne sais comment insérer l'affiche sur ce forum.